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Exonérer de taxe professionnelle les librairies indépendantes parisiennes...

CONSEIL DE PARIS - Séances des 1er et 2 Octobre 2007

Vœu de Catherine DUMAS et des élus du groupe UMP au Maire de Paris pour que la ville de Paris s’engage à exonérer de taxe professionnelle les librairies indépendantes parisiennes bénéficiaires du futur label national « LIR ».

Dans un rapport qu’il a remis le 12 septembre dernier à Christine ALBANEL, ministre de la Culture, Antoine Gallimard, PDG des éditions Gallimard et président de l’ADELC souligne le rôle fondamental des librairies indépendantes dans le maintien de la diversité de l’offre éditoriale.

Cependant, depuis dix ans, celles-ci connaissent un recul sensible de leur part de marché face à la triple concurrence des grandes surfaces multimédias, de la grande distribution et de la vente en ligne.

Ce rapport préconise donc la création d’un label pour les Librairies Indépendante de Référence (LIR) qui sera assorti d’avantages : aide des éditeurs et du Centre national du livre pour l’acquisition de fonds d’ouvrages, réduction des charges salariales et exonération ou allégements fiscaux.

Le label LIR donnera aux collectivités locales la possibilité d’exonérer les libraires de la taxe professionnelle. Un dispositif calqué sur celui des établissements de spectacles cinématographiques pourrait être mis en place, ce qui élargirait l’exonération fiscale au-delà des créations récentes et des librairies en grandes difficultés.

Considérant la place de choix qu’occupe la librairie indépendante dans le maillage social et intellectuel du tissu urbain (3 000 points de vente en France) et la contribution de celle-ci à promouvoir le livre dans sa diversité, Catherine DUMAS et les élus du groupe UMP souhaitent que la Ville de Paris s’engage à exonérer de taxe professionnelle toutes les librairies qui seront bénéficiaires du futur label national LIR.

Un Kiosque-Théâtre pour le 17e ...

Il revient, en effet, à la mairie du 17e de susciter des initiatives, d'organiser elle-même des évènements, d'assurer une "culture de proximité de qualité" et de gérer des équipements pour la transmission des savoirs : des bibliothèques, deux conservatoires et deux centres d'animation.

La mairie accueille de nombreuses manifestations et met ses salles à la disposition des associations.

En matière de théâtre, nous implanterons prochainement, place des Ternes, un kiosque-théâtre qui, comme les précédents, effectuera la vente des billets pour les théâtres parisiens, à prix réduit, pour les spectacles du jour.

Il s'agit d'une initiative qu'avait eue Françoise de Panafieu, en 1984, lorsqu'elle était adjoint au Maire de Paris, chargé de la Culture : soutenior la création théâtrale et élargir l'audience des théâtres parisiens à un public plus vaste.

Elle avait alors mis en place le premier kiosque-théâtre place de la Madeleine (8e) puis Place Raoul-Dautry (15e).

Après la formidable réussite de l'opération "Echangeons nos livres", nous renouvellerons cette manifestation, le 29 septembre, sur trois sites : place Tristan Bernard, place du Maréchal-Juin, Place Navier.

Vous venez avec un livre, vous repartez avec une autre ! Pour nous, la culture est fondée sur cette notion d'échange de citoyen à citoyen.

Protection et entretien des édifices religieux à Paris...

CONSEIL DE PARIS - Séances des 1er et 2 Octobre 2007

Question de Catherine DUMAS et des élus du groupe UMP au Maire de Paris à propos de la protection et de l’entretien des édifices religieux dans la Capitale.

L’Observatoire du Patrimoine Religieux, association nationale qui milite activement pour la préservation des églises, estime dans une communication récente « qu’un nombre important des 100 000 bâtiments religieux risquent de tomber en déshérences dans les 30 ans à venir ».

Si la menace semble peser particulièrement sur les édifices ruraux, le risque n’est pas écarté que ce patrimoine religieux, porteur d’une forte charge symbolique, puisse être également menacé dans nos villes.

Aussi, Catherine DUMAS et les élus du groupe UMP interrogent le Maire de Paris sur le recensement des édifices religieux parisiens ainsi que sur la menace de démolition qui pourrait peser sur certains d’entre eux.

Aide à la promotion de la musique classique...

CONSEIL DE PARIS - Séances des 1er et 2 Octobre 2007

Question de Catherine DUMAS et des élus du groupe UMP au Maire de Paris à propos de la promotion insuffisante des concerts classiques organisés sur la Capitale.

Les organisateurs de concerts classiques à Paris sont inquiets. Déstabilisés par la réouverture et la concurrence d’une salle Pleyel rénovée (1 917 places), ils jugent l’offre de musique classique à Paris, inadaptée voire surdimensionnée.

Légitimement, beaucoup s’inquiètent du projet de nouvelle salle (1 500 sièges) porté, pour une ouverture en 2010, par Radio France et de l’ouverture d’un auditorium (2 400 places) au Parc de La Villette à l’automne 2012.

Pourtant, Paris est loin d’être la capitale européenne la plus riche en concerts classiques.

Pour mémoire, quand la Philharmonie de Berlin propose 350 concerts par an, Pleyel atteint péniblement 150 spectacles par saison. Il reste donc une marge de progression conséquente pour l’organisation de concerts classiques à Paris.

Il semble que le vrai problème vienne du fait que l’offre parisienne n’est pas assez structurée et surtout manque de visibilité.

Aussi, Catherine Dumas et les élus du groupe UMP interrogent le Maire de Paris sur l’aide à la promotion de la musique classique que la ville pourrait mettre en place notamment en ouvrant aux organisateurs de concerts sur la Capitale ses espaces de communication (journaux municipaux, site Paris.fr,…) voire, comme elle le fait déjà pour le théâtre et le cinéma, en parrainant une opération promotionnelle en collaboration avec les professionnels de ce secteur.

Reconsidérer la politique de l'abonnement au Théâtre de la Ville...

CONSEIL DE PARIS - Séances des 1er et 2 Octobre 2007

Question de Catherine DUMAS et des élus du groupe UMP au Maire de Paris à propos du nécessaire renouvellement du public du Théâtre de la Ville perturbé par une pratique excessive de l’abonnement.

La Mairie de Paris exerce un pouvoir de tutelle non négligeable sur Le Théâtre de la Ville qui anime les salles du Châtelet et des Abbesses.

Temple de la danse et ex-théâtre Sarah-Bernhard, cette institution a profité depuis quarante ans de la qualité du travail de Gérard Violette pour s’imposer comme une référence artistique bien au-delà des limites du périphérique.

Généralement satisfait par une programmation ambitieuse et poussé par une politique tarifaire avantageuse, le public a massivement adhéré aux offres d’abonnement que lui proposait Le Théâtre de la Ville, pas mécontent pour sa part de sécuriser annuellement sa situation financière.

Cependant, la présence de ces 14 000 abonnés bloque désormais l’accès de cette prestigieuse salle à de nouveaux spectateurs.

Considérant que l’importante subvention annuelle de notre collectivité ne saurait profiter qu’à un cercle restreint d’happy few, Catherine Dumas interroge le Maire de Paris concernant les directives qu’il entend donner au successeur de Gérard Violette afin que l’entrée du théâtre de la Ville puisse s’ouvrir à de nouveaux spectateurs ?