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Enseignement du dessin de la maternelle au lycée...

Catherine Dumas avait attiré l'attention du Ministre de l'Education nationale sur l'enseignement du dessin de la maternelle au lycée.

En effet, l'éducation artistique et la culture générale ne sauraient être l'apanage de quelques-uns. Aussi, la mise en place d'un enseignement obligatoire d'histoire des arts, de l'école primaire au lycée, auquel doivent contribuer l'ensemble des disciplines, garantit désormais l'équité culturelle.

Dans ce cadre, il semble nécessaire de redonner un caractère obligatoire à l'enseignement du dessin, pour tous les élèves, au cours de leur scolarité.

D'autant que, pour près d'un enfant sur deux, l'issue de sa scolarité ne résidera pas dans l'enseignement général, mais plutôt dans les filières technologiques ou manuelles où le dessin est très souvent un outil de base.

Aussi, cette pratique artistique ne peut être une « option » réservée aux élèves « volontaires » et il semble indispensable de remettre, non pas les arts plastiques, mais précisément le dessin au programme, de la maternelle au baccalauréat.

Catherine DUMAS avait donc souhaité que le Ministre lui indique les mesures qui vont être mises en place pour permettre aux élèves de maitriser les bases du dessin, voire de détecter parmi eux certains talents.

Réponse de M. CHATEL, Ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative

La pratique artistique occupe une place identifiée et importante tout au long de la scolarité obligatoire.

À l'école maternelle, elle constitue une activité qui irrigue les enseignements dispensés graphisme, finesse gestuelle, créativité, perception et sensibilité. Le dessin et les compositions plastiques sont les moyens d'expression privilégiés. Les enfants expérimentent les divers instruments, supports et procédés du dessin. Dans ce contexte, l'enseignant aide les enfants à exprimer ce qu'ils perçoivent, à évoquer leurs projets et leurs réalisations ; il les conduit à utiliser pour ce faire, un vocabulaire adapté.

À l'école élémentaire, des séances consacrées aux arts visuels et à l'éducation musicale, autour de projets artistiques sont organisées à raison de quatre-vingt-une heures annuelles au cycle 2 et soixante-dix-huit heures au cycle 3. La sensibilité artistique et les capacités d'expression des élèves sont développées par les pratiques artistiques, mais également par des références culturelles, par des rencontres et l'étude d'oeuvres diversifiées relevant des différentes composantes esthétiques, temporelles et géographiques liées à l'histoire des arts. Les arts visuels regroupent les arts plastiques, le cinéma, la photographie, le design, les arts numériques. Leur enseignement s'appuie sur une pratique régulière et diversifiée de l'expression plastique, du dessin et la réalisation d'images fixes ou mobiles. Les objectifs de fin de cycle, qui font partie intégrante des programmes mentionnent explicitement comme une activité obligatoire pour tous les élèves : « pratiquer le dessin et diverses formes d'expressions visuelles et plastiques (formes abstraites ou images) en servant de différents matériaux, supports, instruments et techniques ».

Au collège, l'enseignement des arts plastiques, qui fait partie des enseignements obligatoires, à raison d'une heure/élève hebdomadaire, poursuit l'éducation artistique initiée à l'école. Le dessin fait partie intégrante de cet enseignement obligatoire, comme le précise le programme d'arts plastiques au collège (BOEN spécial n° 6 du 28 août 2008) : « En arts plastiques, le dessin est une activité fondamentale ». En outre, le dessin est mentionné dans la compétence 5 du socle commun de connaissances et de compétences que doivent acquérir les élèves au cours de la scolarité obligatoire, intitulée « culture humaniste » : ainsi, au deuxième palier pour la maîtrise du socle commun, les élèves doivent « pratiquer le dessin et diverses formes d'expression visuelle et plastique (formes abstraites ou images) en se servant de différents matériaux, supports, instruments et techniques ».

Au lycée général et technologique, les élèves qui le souhaitent peuvent poursuivre une formation en arts plastiques incluant la pratique du dessin selon des modalités diverses : dans les enseignements d'exploration « Arts du visuel » ou « Création et culture design » en classe de seconde générale et technologique ; dans l'option facultative « Arts plastiques », de la seconde à la terminale ; dans l'enseignement de spécialité « Arts plastiques » en classes de première et terminale de la série littéraire ; dans la série technologique « Sciences et technologies du design et des arts appliqués » (classes de première et terminale).

Enfin, les dispositifs spécifiques des ateliers artistiques, au collège et au lycée, et des classes à projet artistique et culturel (primaire et secondaire), reposant sur des projets élaborés par des enseignants volontaires, peuvent permettre à certains élèves de bénéficier d'une pratique artistique plus approfondie, notamment en arts plastiques et le cas échéant, en dessin.

Les Secrétaires nationaux de l’UMP, véritables pivots du projet 2012

Jean-François Copé a fixé, cet après-midi, une feuille de route ambitieuse aux Secrétaires nationaux : « Nous aurons une campagne difficile. La solidarité entre nous, l’unité, la capacité à travailler ensemble sera un élément décisif à notre victoire ».

Devant plus d’une centaine de secrétaires nationaux, conseillers politiques, ministres…, Jean-François Copé a présenté, cet après-midi, en la salle Colbert à l’Assemblée nationale, la feuille de route du « parfait Secrétaire national », évoqué leurs missions ainsi que celles des conseillers politiques.

Objectif de cette feuille de route : l’élection présidentielle qui tend toute l’action de l’UMP inscrit délibérément dans une démarche de débats ouverts, ce pour élaborer un projet qui sera ensuite présenté au candidat de notre majorité.

Jean-François Copé a profité de l’occasion pour expliquer une nouvelle fois la raison de la nomination de 191 secrétaires nationaux et de l’implication de chacun d’entre eux.

« Notre parti politique est un lieu majeur de dialogues et d’engagements. Il est là pour rassembler, écouter, débattre des besoins, des demandes, des attentes mais également des critiques des militants ainsi que des Français ».

La nomination de secrétaires nationaux thématiques répond à cette démarche qui responsabilise les secrétaires nationaux, véritables experts et porte-paroles dans leurs domaines de spécialisation.

« Le fait d’avoir des secrétaires nationaux spécialisés doit nous permettre des propositions crédibles, chiffrées », précise Bruno Le Maire, délégué général au projet, pour qui chacun devra veiller à garantir à la cohérence intellectuelle du quinquennat en cours. Pour cela il y aura une forte interconnexion sur chaque thématique entre les secrétaires nationaux et les ministres concernés.

Si chacun des secrétaires nationaux et des conseilles politiques pourra s’appuyer sur la nouvelle organisation mise en place au siège, rue La Boétie, Jean-François Copé a précisé les 5 missions qui attendent chacun des Secrétaires nationaux dans chacune de leur spécialité :

1. Interlocuteur de chaque Français qui s’adresse à l’UMP ;
2. Contact privilégié avec les acteurs de la société civile avec le concours des fédérations professionnelles ;
3. Animateur des débats qui s’organiseront à l’initiative de l’UMP, des fédérations, circonscriptions… ;
4. Porte-parole ;
5. Rapporteur des propositions spécifiques dans le cadre du projet 2012.

Pour Jean-François Copé il s’agit là de « responsabilités cruciales » confiées aux secrétaires nationaux placés en « véritables pivots dans le cadre de la préparation du projet 2012 ».

En formant ainsi une équipe nationale, unie et déterminée, audacieuse et responsable, l’UMP est convaincue que notre famille politique gagnera à nouveau en 2012 avec Nicolas Sarkozy sur un socle de propositions nouvelles, cohérentes, utiles et pratiques ayant pour seuls objectifs l’intérêt de la France et des Français ainsi que de leur protection.

Le Sénat accueille les Meilleurs Apprentis de France

 
Gérard LARCHER, Président du Sénat et Gérard RAPP, Président de la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France, ont présidé la traditionnelle cérémonie de remise des médailles d'Or du Concours national "Un des meilleurs apprentis de France".

Ce concours est ouvert aux jeunes de niveau CAP ou BEP. Il vise à promouvoir auprès des plus jeunes l'excellence des filières de l'apprentissage. Nadine MORANO, Ministre en charge de l’Apprentissage et de la Formation Professionnelle, a prononcé le discours de clôture de cette cérémonie.

Au cours d’épreuves organisées au niveau départemental, chaque candidat réalise une “oeuvre” correspondant au sujet propre à son métier. Puis un jury composé de Meilleurs Ouvriers de France, de professionnels et d’enseignants évalue la qualité des oeuvres par métier et décerne les médailles de bronze, d’argent et d’or aux niveaux départemental et régional.

À la suite des épreuves régionales, les candidats titulaires d’une médaille d’or sont admis à concourir au niveau national.

Les lauréats sont alors conviés à la remise des récompenses dans les Salons du Sénat, en présence du Président du Sénat, de personnalités politiques et du monde économique.

Catherine DUMAS a ainsi récompensé, cette année, deux médaillées parisiennes :

• Camille JACQUEMIN, actuellement élève en Diplôme des Métiers d'Arts, section métal, à l'ENSAAMA (Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d'Arts), Olivier de Serres à Paris (XVème).
• Julia BAUCHET, dîplomée en « Art du Bijou et du Joyau » et spécialisée en « Art et Technique Option Polissage ».

Un dîner d'exception pour la Table française au Salon de l'Agriculture

 
Le Club de la table Française que préside la Sénatrice et Conseillère de Paris, Catherine DUMAS, avec ses collègues Gérard MIQUEL, Sénateur et président du Conseil général du Lot, et Alain SUGUENOT, Député-Maire de Beaune, réunissait, ce soir, autour d’une même table, dans le lieu très emblématique du Salon de l’agriculture, une soixantaine de parlementaires (députés et sénateurs, de droite comme de gauche), 4 Ministres de l’actuel gouvernement (Bruno LE MAIRE, Frédéric MITTERRAND, Pierre LELLOUCHE et Frédéric LEFEBVRE), d’autres personnalités politiques de premier rang comme Gérard LARCHER, président du Sénat ou Rama YADE, ambassadrice auprès de l’UNESCO, ainsi que les principaux représentants du monde agricole (Xavier BEULIN, Jean-Luc POULAIN, Jean-Michel LEMETAYER, Guy VASSEUR,…) et quelques grands noms de la cuisine française (Alain DUCASSE, Jacques LE DIVELLEC, Michel ROTH, Dominique LOISEAU,…). Tous défenseurs de l’exception française en matière de gastronomie.

Près de 300 invités

Un « panachage » agricole, politique et culinaire… Comme l’a rappelé Catherine DUMAS, « la gastronomie française est ancrée dans la culture et l’histoire de notre pays, elle est partie intégrante de notre identité et indissociable de l’image de la France dans le monde ». C’est d’ailleurs ce que l’UNESCO vient de reconnaitre en classant « le repas gastronomique des Français » au patrimoine mondial immatériel. Les quatre Ministres directement intéressés par ce récent classement étaient présents : Bruno LE MAIRE pour l’Agriculture, Frédéric MITTERRAND pour la Culture, Pierre LELLOUCHE pour le Commerce extérieur et Frédéric LEFEBVRE pour le Tourisme et la restauration.

Ensemble, pour agir !

La nouvelle ambassadrice de France auprès de l’UNESCO, Rama YADE et d’autres personnalités politiques de premier rang comme le Président du Sénat, Gérard LARCHER, étaient également présents lors de ce diner d’exception préparé par la brigade des chefs d’Eurotoques sous la direction du Chef Henri CHARVET.

Lancé il y a deux ans, le club parlementaire de la table française rassemble désormais, au-delà des clivages politiques, plus de 300 parlementaires des deux assemblées. Près d’une soixantaine représentaient, ce soir, lors de ce dîner organisé au cœur de l’emblématique Salon de l’Agriculture, la France des terroirs.

Catherine DUMAS nommée Secrétaire nationale de l'UMP pour les Métiers d'art et l'industrie du luxe

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François COPE, entendait mettre rapidement le parti présidentiel en ordre de bataille pour 2012… C’est fait !

Il vient en effet de présenter à la presse la nouvelle équipe dirigeante de l’UMP au grand complet.

La nomination de Catherine DUMAS dans ce nouveau dispositif au poste de Secrétaire nationale de l’UMP en charge des Métiers d’art et de l’Industrie du luxe est perçue comme une reconnaissance du travail accompli par la Sénatrice de Paris depuis plusieurs années, mais également comme une marque d’intérêt croissante de l’UMP, de l’Elysée et du gouvernement, pour ce secteur des Métiers d’art qui, au sens strict, rassemble déjà plus de 37 000 entreprises réparties sur tout le territoire, mais qui constitue surtout la quintessence du luxe et de l’art de vivre « à la française ».

Or, le secteur du luxe est devenu un des secteurs stratégiques de l’économie française. Plus de 170 000 emplois sont plus ou moins directement liés à ce secteur en France. Par ailleurs, avec un chiffre d’affaires qui dépasse les 23 milliards d’euros, dont 80% à l’exportation, les 70 maisons du Comité Colbert pèsent presque autant que l’industrie automobile française et dix fois plus que le transport ferroviaire.

Enfin, l’ensemble de ce secteur Métiers d’art et Industrie du luxe participe directement de l’image de la France dans le monde, pays de culture, d’excellence et de tradition. Pays de la mode et de la gastronomie, du savoir-vivre et du savoir-faire.

Aussi, dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, Catherine DUMAS, aura à cœur dans les prochaines semaines à mobiliser son réseau pour formuler rapidement quelques propositions qui alimenteront le programme de l’élection présidentielle.

Confidentiels du Figaro ce matin...

L'information que dévoile le Figaro ce matin concernant la participation d'au moins trois Ministres (Frédéric Mitterrand, Pierre Lellouche et Frédéric Lefebvre) au prochain dîner du Club Parlementaire de la Table Française montre l'intérêt croissant des pouvoirs publics pour ce secteur économique, social et culturel, de la restauration et de la gastronomie, tant à l'intérieur de nos frontières qu'à l'export et l'international.

"De la fourche à la fourchette et de la table aux arts de la table", ce secteur de la restauration génère, en effet, chaque année, un Chiffre d’affaires de plus de 50 milliards d’€ et fait travailler indirectement une multiplicité d’autres secteurs d’activité comme l’industrie agroalimentaire, les équipementiers, la viticulture, l’agriculture et les arts de la table.

Avec 480 000 emplois, ce secteur est le 4^e employeur privé en France et le 1^er recruteur en 2010 en termes d’emplois créés. Des emplois non délocalisables.

La présence au prochain dîner du Club, d'éminents Ministres et responsables politiques, de Parlementaires (de droite comme de gauche), d'élus locaux mais également de responsables du monde agricole, de chefs,de critiques gastronomiques, d'artisans des métiers de bouche et de la transformation, ou encore de dirigeants de l'agroalimentaire, montrera dans ce lieu symbolique et prestigieux du Salon International de l'Agriculture, Porte de Versailles à Paris, que la table française, qui vient d'être reconnue par l'UNESCO via le classement au patrimoine mondial du "Repas gastronomique des Français" est un atout pour notre pays.

Notre art de vivre est mondialement reconnu et la plupart des grands chefs de cuisine internationaux ont suivi toute ou partie de leur formation sur notre territoire. Sans oublier que ce secteur de la gastronomie et de la restauration participe à faire de la France le premier pays touristique au monde avec 77 millions de visiteurs.

Alors, soyons fiers de nos talents, soyons fiers de la table française !

Téléchargement Confidentiels Le Figaro

Nouvel an chinois

Le Nouvel an chinois est placé, cette année, sous le signe du lapin (ou lièvre de métal), symbole de tranquillité et de nonchalance.

A cette occasion, la communauté asiatique de Paris organisera dans les rues de la capitale trois défilés festifs et colorés pour célébrer le passage à la nouvelle année.

Le premier, le 6 février, investira le quartier du Marais, depuis la place de l’Hôtel de Ville. Le circuit empruntera notamment les rues du Temple, Turbigo, du Renard et Beaubourg.

L’autre défilé aura lieu en plein quartier dit « chinois ». Depuis l’avenue d’Ivry, il remontera l’avenue de Choisy jusqu’à la place d’Italie, puis reviendra sur ses pas par la rue de Tolbiac.

Enfin, la mairie du 17^e se mettra également, le temps d’une journée, aux couleurs de la Chine.

En partenariat avec l’association des commerçants chinois de l’arrondissement, Brigitte KUSTER, maire du 17^e et Francis COURCELLE, adjoint à la Diversité, organiseront, vendredi 4 février, le traditionnel défilé – « La Danse des Tigres et des Dragons ».

Les festivités débuteront à 10h devant la mairie du 17^e (16, rue des Batignolles), et se poursuivront lors d’une déambulation qui amènera le cortège jusqu’à l’avenue de Clichy, le cœur d’activités des commerçants chinois du 17^e.

Chaque année, cette fête du passage à la nouvelle année lunaire, très populaire en Chine, donne l’occasion à nombre de Parisiens de découvrir la richesse et les traditions de ce grand pays.

Alors, très bonne année du lapin !

Catherine DUMAS était, hier soir, l'invitée de Fabrice LUNDY sur le plateau de BFM Business.

L'occasion pour la Sénatrice de Paris, également Présidente du Club Parlementaire de la Table Française, de revenir sur le récent classement du "Repas gastronomique des Français" au patrimoine mondial de l'UNESCO et de présenter les initiatives qui sont actuellement en préparation notamment en collaboration avec les Ministres, Bruno LE MAIRE, Frédéric MITTERRAND, Frédéric LEFEBVRE et Pierre LELLOUCHE, tous concernés par la table française, "de la fourche à la fourchette et de la table aux arts de la table".

Comme l'a rappelé Catherine DUMAS, la table française est une réalité économique, sociale et culturelle souvent méconnue des pouvoirs publics et d’un grand nombre de Français.

Pourtant, le secteur de la restauration génère, chaque année, un Chiffre d’affaires de plus de 50 milliards d’€ et fait travailler indirectement une multiplicité d’autres secteurs d’activité comme l’industrie agroalimentaire, les équipementiers, la viticulture, l’agriculture et les arts de la table.

Avec 480 000 emplois en France, ce secteur est le 4^e employeur privé en France et le 1^er recruteur en 2010 en termes d’emplois créés. Des emplois non délocalisables.

Enfin, ce secteur participe à faire de la France le premier pays touristique au monde avec 77 millions de visiteurs. Notre art de vivre est mondialement reconnu et la plupart des grands chefs de cuisine internationaux ont suivi toute ou partie de leur formation sur notre territoire.

Plan d'actions du Collège Culinaire de France

 
Catherine DUMAS était, ce matin, invitée par le Collège Culinaire de France, au 1er étage de la Tour Effeil, pour la présentation du programme d'actions 2011 de cette nouvelle institution créée à l'initiative de 15 des plus grands Chefs de la cuisine française.

Cette association culinaire, ouverte à tous les acteurs de la gastronomie, se donne pour mission de représenter, promouvoir et transmettre l'identité de la cuisine française, ainsi que la diversité, la diversité, la tradition et la capacité d'innovation qui la caractérisent.

Ce matin, c'est "le gratin" de la cuisine française qui se présentait devant la presse : Michel GUERARD, Yannick ALLENO, Alain DUCASSE, Alain DUTOURNIER, Gilles GOUJON, Marc HAERBELIN, Guy JOB, Régis MARCON, Thierry MARX, Gérald PASSEDAT, Laurent PETIT, Laurent PLANTIER, Anne-Sophie PIC, Joël ROBUCHON et Guy SAVOY.

Tous ont pris l'engagement d'unir leurs efforts et leurs notoriétés pour :

• Promouvoir la gastronomie comme un véritable moteur de l'économie, avec l'appui des pouvoirs publics.
• Promouvoir les produits et les producteurs, en publiant annuellement leur "Liste des produits remarquables".
• Soutenir les jeunes talents, via "les laureats de la vocation", parcours personnalisé visant à ouvrir les portes des grandes maisons aux jeunes professionnels talentueux.

En fin de conférence, Guy SAVOY au nom de l'ensemble de ses collègues présents a tenu à saluer l'engagement de Catherine DUMAS pour leurs métiers et l'inscription du "Repas gastronomique des Français" au patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

Catherine DUMAS contre David ASSOULINE sur la liberté de la presse en France

Catherine DUMAS était ce matin l’oratrice du groupe UMP afin de contrer la proposition du Sénateur socialiste de Paris, David Assouline, sur l’indépendance des rédactions et de la presse.

Selon l’auteur de la Proposition de loi, la liberté de la presse tendrait à disparaître, et la démocratie serait menacée dans notre pays…

Réponse, en séance, de Catherine DUMAS :

« Monsieur le Président, Monsieur le ministre, Monsieur le rapporteur, Mes chers collègues,

Je souscris à la position de notre rapporteur qui a démontré le caractère inadéquat du présent texte.

Notre collègue David Assouline et le parti socialiste veulent protéger les journalistes de pressions extérieures et s’émeuvent d’une concentration croissante des médias français. Selon les termes de la proposition de loi, la liberté de la presse tendrait à disparaître, et la démocratie serait menacée…

Ce jugement peut surprendre quand on sait que notre pays a adopté un dispositif particulièrement protecteur du pluralisme – d’ailleurs reconnu principe à valeur constitutionnelle – et de l’indépendance des médias !

Partant d’un constat qui me semble déjà erroné, la proposition de loi fixe deux grandes mesures qui paraissent inadaptées, de l’avis-même de notre rapporteur.

La première impose la création de structures juridiques mettant en œuvre le principe d’indépendance des journalistes.

La seconde instaure des obligations accrues de transparence pour les entreprises de presse.

1) Concernant la création de structures juridiques – équipes rédactionnelles, associations de journalistes ou sociétés de rédacteurs – qui veilleraient au respect de règles déontologiques, j’ai du mal à comprendre comment elles pourraient fonctionner sans mettre l’entreprise en péril.

Que deviendrait la cohésion interne de l’entreprise ? Comment ferait-on coexister, au sein de la même rédaction, deux équipes composées également de journalistes, mais dotées de pouvoirs et de statuts différents ? Et serait-il encore possible de parler de confiance entre la rédaction et la direction ?

Dans le cas d’une équipe rédactionnelle permanente et autonome visée à l’article 1^er, l’équipe créée disposerait même d’un droit de veto sur la nomination du responsable de la rédaction, c’est-à-dire de son propre supérieur hiérarchique, ainsi que sur la politique éditoriale !

On donnerait ainsi un droit de regard à l’équipe rédactionnelle sans qu’elle en supporte la responsabilité. Le directeur de la publication se trouverait alors dans une situation inacceptable où il serait seul responsable pénalement d’un contenu dont il n’aurait pas la maîtrise en dernier ressort.

En commission, notre rapporteur Jean-Pierre Leleux a conclu qu’il y aurait une asymétrie flagrante entre les pouvoirs de la rédaction et ceux de la direction.

Sur le plan économique, le dispositif serait catastrophique car il ferait fuir les investisseurs.

Enfin, puisque la position éditoriale serait l’émanation de la rédaction de journalistes, on peut se demander ce que deviendraient les droits qui leur sont actuellement attachés, et notamment la clause de conscience qui joue s’il y a un changement notable dans le caractère ou l’orientation du journal. Elle perdrait toute utilité alors qu’elle est aujourd’hui une garantie primordiale de la protection des journalistes. Je m’étonne que la proposition de loi nie ainsi l’un des fondements du statut professionnel des journalistes, acquis important des organisations syndicales.

Je viens de noter mes réticences sur le dispositif proposé. Et je dois souligner que par ailleurs, le cadre actuel est satisfaisant.

Je tiens à féliciter Jean-Pierre Leleux pour la qualité de son rapport, qui fait le point sur les dispositions législatives et conventionnelles visant à protéger le journaliste des pressions extérieures. Outre le droit qui entoure les médias de protections, il existe aujourd’hui des accords négociés entre la direction et le personnel de la rédaction.

Des sociétés de journalistes ont été créées. Elles sont nées de la pratique et sont donc spécifiques à chaque entreprise. Elles sont un lieu de dialogue et de concertation. L’expérience nous montre que les accords négociés au cas par cas fonctionnent.

Le texte qui nous est soumis se propose au contraire d’imposer autoritairement une structure représentant l’équipe de rédaction auprès de la direction.

Alors qu’elle prétend garantir l’indépendance de l’information et des médias, cette proposition de loi pourrait précisément la restreindre en imposant un modèle unique au lieu de laisser chaque média choisir la gouvernance la plus adaptée à son histoire, son actionnariat, ou son positionnement éditorial.

2) Je voudrais dire à présent quelques mots sur les obligations de transparence fixées par les articles 2 et 3.

La proposition de loi prévoit d’informer les lecteurs de tout titre de presse, des actionnaires détenant plus de 10% du capital. Les lecteurs devront également connaître tout changement de statut de la société éditrice, de ses dirigeants et de ses actionnaires.

Or, l’article 5 de la loi de 1986 sur la presse oblige déjà les entreprises de presse à indiquer le nom de leur représentant légal et de leurs trois principaux associés, et à porter à la connaissance des lecteurs le nom du directeur de la publication. Le public est donc informé et plus de précisions semblent assez inutile. La transparence financière des entreprises de presse est garantie en France et les règles anti-concentration sont efficaces.

Je citerai les conclusions du rapport de la commission Lancelot en 2005, qui « n’a pas vu dans l’état actuel de la concentration dans les médias une menace directe pour le pluralisme et la diversité ». En effet, ce rapport relève que la liberté de choix pour le consommateur a globalement progressé depuis une dizaine d’années.

Certes, plusieurs groupes se détachent, que ce soit dans le secteur de la presse ou dans l’audiovisuel. Mais il ne faut pas occulter la réalité économique mondiale : n’oublions pas que les médias français ont du mal à s’imposer face à de grands groupes étrangers. Il faut sans doute penser les médias en termes politiques, mais il faut également les penser en termes d'économie d'entreprise, de taille critique, de rentabilité.

En conclusion, je crois que notre collègue David Assouline est dans la caricature. Nous ne pouvons adhérer à vos propositions, qui vont à l’encontre même des objectifs que vous vous fixez. Nous devons bien évidemment rester vigilants sur la question de l’indépendance des médias, je pense que ce débat est l’occasion de le rappeler. Mais notre groupe n’adhère en aucune façon à la vision négative du parti socialiste, et suivra donc l’avis de la commission en votant contre cette proposition de loi.

Je vous remercie. »