Répondant à l’invitation de Christine LAGARDE et de Pierre LELLOUCHE, Catherine DUMAS participait, cet après-midi, à Bercy, aux Rencontres de l’Export. Un rendez-vous international au cours duquel, le Premier Ministre, François FILLON, a regretté la lente dégradation de notre commerce extérieur, tout en considérant qu’elle n’était pas une fatalité. Aussi, le chef du gouvernement a défini « trois grands axes » pour « regagner des parts de marché » en 2011.
« Le premier, c'est l'ouverture des marchés et la régulation du commerce international » a expliqué François Fillon, selon lequel « nos entreprises doivent pouvoir accéder à des marchés étrangers plus ouverts ». Avec raison, le Premier Ministre considère que « l'Europe doit être moins naïve et plus exigeante que par le passé vis-à-vis de ses partenaires » et que « l'ouverture des frontières ne doit pas se faire dans un seul sens », mais sous le signe de « la réciprocité ». Le Premier Ministre a également souhaité que l'Europe engage cette année « une révision des critères d'accès au système européen de préférences généralisées », afin que les grands pays émergents ne bénéficient plus des mêmes avantages que les pays moins avancés. »
« Le deuxième axe, c'est le soutien aux grands contrats ». Ainsi, François FILLON considère que face à « une compétition de plus en plus difficile », notamment des pays émergents, l'Etat doit renforcer « ses moyens pour accompagner les entreprises dans la bataille des grands contrats », notamment « les plus stratégiques pour l'économie française ».
Enfin, en troisième axe, le chef du gouvernement estime que « le plus important est certainement d'amener plus d'entreprises vers l'export », notamment en aidant les petites et moyennes entreprises (PME) à grossir et à se tourner davantage vers les pays émergents.
En renforçant son soutien aux grands contrats à l'export et en incitant davantage d'entreprises, notamment petites et moyennes, à se tourner vers des marchés étrangers « plus ouverts », l’Etat français espère sortir du déficit chronique qui caractérise notre balance commerciale et récupérer, ainsi, les 200 000 emplois perdus dans le secteur industriel depuis le début des années 2000.
Commentaires