Le Président Sarkozy est depuis ce matin à Kaboul pour soutenir le moral de nos troupes engagées sur place et rendre un premier hommage aux soldats morts au combat. C’est le rôle du Président de la République, Chef des armées, et Nicolas Sarkozy l’assume parfaitement.
L’embuscade meurtrière tendue par les Talibans, au Nord-Est de Kaboul, lundi matin, aura fait dix morts et une vingtaine de blessés qui seront rapatriés, dans la journée, par avion médicalisé. Un coup dur pour l’armée française qui mène une mission difficile en Afghanistan. Difficile, mais nécessaire car sonner la retraite en Afghanistan, ce serait redonner une base arrière à Al Quaïda et aux extrémistes musulmans pour qu’ils reprennent leurs terrifiantes campagnes d’attentats, partout dans le Monde et - nous ne devons pas l’oublier - singulièrement en France.
La situation est certes délicate et nul ne devra s’exonérer de ses responsabilités dans la gestion de ce conflit. Mais, il y a un temps pour tout. Laissons à la Nation et surtout aux familles des victimes le temps du deuil, le temps de réaliser la disparition d’un proche et de lui dire au revoir.
Viendra alors le temps des explications et l’opportunité pour la France de redéfinir la mission de nos troupes dans cette opération de « maintien de la Paix » qui nous amène parfois, malheureusement, à assumer les contraintes de la guerre.
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