Pour la première fois, la France a perdu en 2007 son rang de premier pays exportateur mondial de vin.
Avec 15,15 millions d’hectolitres, nos ventes à l’étranger sont en effet désormais dépassées par celles des producteurs espagnols (15,28 millions d’hectolitres) et talonnées par l’Italie (13,45 millions d’hectolitres).
De plus, et à l’exception des grands châteaux et très grands crus, même les viticulteurs français qui ont fait le pari de la qualité en produisant leurs vins sous appellation contrôlée sont fortement concurrencés par les vins dits « du nouveau monde » (Afrique du Sud, Argentine, Australie).
Au total, la part représentée par nos vins sur le marché mondial est passée de 33% au début des années 1990, à 19% aujourd’hui.
Distorsions de fiscalité, de législation sur le droit du travail, hausse des matières premières, déficit de communication et d’innovation, etc. : les raisons de ce « décrochage » sont multiples.
Pourtant et malgré tout, avec 240 000 emplois permanents et un marché à l’exportation de 7 milliards en 2007, la filière viticole représente un pan important de notre économie, et un élément essentiel de la renommée de notre pays.
Catherine Dumas a donc souhaité interroger le Ministre de l'Agriculture afin qu'il lui indique les mesures pouvant être prises pour soutenir la filière vinicole française, et renforcer sa compétitivité à l'exportation.
Vous pouvez, comme d'habitude, consulter l'intégralité du texte de cette question (ainsi que la réponse ministérielle qui lui sera faite), sur la page de Catherine Dumas sur le site du Sénat, rubrique "questions" :http://intranet.senat.fr/senfic/dumas_catherine07033p.html
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