Parce qu’il estime que c’est son rôle et son devoir, Nicolas Sarkozy, le Président de la République, est venu conclure, samedi en fin d’après-midi, le 13ème Conseil national consacré en grande partie aux élections régionales de mars 2010.
« C’est un plaisir réel doublé d’un devoir de fidélité. Tout a commencé ici avec vous. Si vous n’y aviez pas cru, jamais on n’y serait arrivé. C’est un devoir moral de dire merci à ceux qui vous ont permis de faire ce chemin. Sans vous, rien n’aurait été possible ».
Elu avec le soutien de sa famille politique, Nicolas Sarkozy n’oublie pas ce qu’il lui doit.
Engagements, promesses…Ces mots ont une forte valeur pour Nicolas Sarkozy, convaincu que les « divorces » qu’ont pu connaître dans le passé sa famille politique avec les électeurs, trouvent leur source dans le fait que « nous n’avions pas mis en adéquation nos engagements ».
De cet enseignement, Nicolas Sarkozy en tire une ligne de conduite à laquelle il ne dérogera pas. Elu Président de la République, il tiendra ses engagements de la première à la dernière minute de son quinquennat. « Nous avons été élus pour réformer le pays. Je n’arrêterai pas dans ce mouvement de réformes indispensables pour notre pays».
Et de lister les promesses tenues et les réformes engagées : la correction de l’« erreur historique » des 35 heures ; le service minimum que « l’on promettait depuis vingt-cinq ans » ; la baisse de la TVA ; le bouclier fiscal sur lequel il sera « intraitable » pour apporter la même protection en France qu’en Allemagne ; la réforme des collectivités locales…
A quelques jours du Sommet de Copenhague consacré au réchauffement climatique, Nicolas Sarkozy pèse l’importance du rendez-vous. « Il y a un enjeu capital : celui de la planète. Si la France veut être fidèle à elle-même… nous devons montrer le chemin. « Sera-t-on ou non au rendez-vous ? », s’interroge-t-il, conscient de la démarche volontariste de la France dans ce domaine.
Et de critiquer ceux qui militent pour la décroissance. « Est-ce qu’ils savent qu’il y a du chômage, de la misère… Or, la décroissance, c’est plus de chômage, plus de misère !».
En quittant la Convention, Nicolas Sarkozy a souligné combien l’UMP est aujourd’hui « à un niveau jamais égalé dans l’histoire de la droite et du centre ». et de remercier les militants et cadres présents de conduire « derrière le gouvernement, le changement et la modernisation de la France. »
« C’est là un privilège, une joie, un honneur » a conclut le Président de la République ».
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