Discours d'accueil prononcé par Catherine DUMAS
Mesdames et Messieurs les membres de l’Académie,
Mesdames et Messieurs les hauts fonctionnaires ministériels, de l’Assemblée Nationale et du Sénat, Mesdames et Messieurs,
Je suis ravie de vous accueillir ce soir au Palais du Luxembourg, pour honorer Madame Nadia Antonin, et récompenser son remarquable parcours professionnel et son engagement personnel au service de notre culture.
Le Sénat est, vous le savez, le représentant des territoires au sein du Parlement. C’est donc tout naturellement et avec le plus grand plaisir que je reçois aujourd’hui les défenseurs et les promoteurs de la langue française et des langues régionales.
Bousculée au quotidien par la multiplication des anglicismes, « chahutée » par nos jeunes dans les salles de classes ou via les nouveaux modes de communication, notre langue française est de plus en plus malmenée par la mondialisation des échanges culturels et économiques.
Mais c’est pourtant une langue bien vivante ! Son évolution et son enrichissement avec l’importation d’éléments extérieurs serait même, selon certains linguistes, le signe d’une bonne santé.
Je suis rentrée il y a tout juste quelques heures de Chine, où j’accompagnais le Président de la République pour son voyage d’Etat.
Je peux vous assurer que nous avons pu mesurer, notamment en inaugurant le pavillon français sur l’exposition universelle de Shanghai, à quel point notre pays conserve une image incomparable aux yeux du monde entier, et que notre langue symbolise à elle seule un art de vivre « à la française » qui nous est envié de tous.
Vous avez, chère Madame, œuvré avec passion tout au long de votre carrière pour défendre, enrichir et promouvoir notre belle langue française. Soyez en remerciée. La distinction qui vous est remise ce soir est amplement méritée.
Je vous renouvelle donc, au nom de mes collègues sénateurs et du Président du Sénat, mes plus chaleureuses félicitations. Je vous remercie
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