On a constaté, notamment à l’occasion du référendum sur le Traité européen en 2005, que la construction européenne ne pouvait plus aujourd’hui se limiter à la simple technique institutionnelle et politique, en négligeant les répercussions sur la vie quotidienne des citoyens européens.
L’intégration européenne doit désormais comporter également des aspects « identifiants », pour fonder un socle de valeurs et de références communes aux différents pays.
Il est donc important que la récente relance de la construction institutionnelle par la signature du traité de Lisbonne soit accompagnée d’éléments symboliques, facilitant la cohésion.
C’est pourquoi, à la veille de la Présidence Française de l’Union Européenne, Catherine Dumas a souhaité s’associer à une proposition visant à la création d’un billet de banque d’une valeur d’un euro.
Pour le citoyen-consommateur, outre l’aspect pratique, l’introduction de ces nouveaux billets permettrait une plus juste perception de la valeur de la monnaie, contribuant ainsi à atténuer les réticences persistantes vis-à-vis de l’euro.
Pour les économies des pays de la « zone euro », cette nouvelle coupure permettrait un rééquilibrage par rapport au dollar, en généralisant son utilisation sur les marchés asiatiques et africains.
Catherine Dumas est donc co-signataire de la proposition faite au Conseil des Gouverneurs de la Banque Centrale Européenne de créer un billet de banque d’une valeur d’un euro.
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