Catherine Dumas a interrogé ce matin la Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi sur le développement des pratiques commerciales de déstockage alimentaire.
Installés principalement dans les quartiers les moins "cotés" de nos villes, dans des locaux sans apparat et avec une décoration réduite à sa plus simple expression, ces nouveaux types de commerce se sont fait une spécialité de présenter à leurs clients des produits à peine sortis de leurs cartons d’emballage et dont la date limite de consommation est près d’expirer et celle d’utilisation optimale fréquemment dépassée.
Or, l’arrivée de ces nouveaux commerçants aux frontières du cadre légal contribue à dévaloriser sensiblement les notions de date limite de consommation – DLC – ou de date limite d’utilisation optimale – DLUO –, initialement conçues par le législateur en vue d’une meilleure information du consommateur.
En effet, quelle valeur le consommateur pourra-t'il accorder à ces indications d’aide à la bonne consommation, obligatoires pour tous les produits alimentaires, si peuvent être commercialisées des denrées atteignant leur DLC, voire dépassant très nettement leur DLUO ?
Vous pouvez retrouver le texte intégral de la question, ainsi que la réponse de Monsieur Hervé Novelli, Secrétaire d'Etat en charge du commerce, de l'artisanat et des PME, sur le site internet du Sénat : http://intranet.senat.fr/senint/dumas_catherine07033p_seance20090512.html
Commentaires