C'est le résultat d'une étude très pointue et détaillée, réalisée par Philippe ELIAKIM et publiée dans le mensuel d'économie CAPITAL.
Un dossier fourni et argumenté qui "suffit à éclairer d'un jour nouveau l'image de transparence et de rigueur qu'était jusqu'à présent parvenir à se polir le premier magistrat socialiste de la Ville lumière".
S'appuyant sur les comptes de la ville et du département, ainsi que sur les rapports de l'Inspection générale, CAPITAL démonte admirablement la supercherie de celui qui, depuis dix ans, fait croire aux Parisiens qu'il a pu augmenter considérablement les dépenses de la ville, recruter 10000 nouveaux fonctionnaires, et tout cela "sans augmenter les impôts" jusqu'en 2008 et "modéremment" depuis.
Il n'en est rien ! Et c'est plutôt réconfortant que la presse prenne enfin ses distances avec le spécialiste de la communication qu'est Bertrand Delanoë pour regarder ce qu'il en est de la réalité des faits...
"En fait de gestion rigoureuse et de modestie budgétaire, Bertrand Delanoë fait chauffer depuis neuf ans les finances de la ville comme jamais dans son histoire" déclare Philippe ELIAKIM.
Fort de la situation budgétaire saine (confirmée par un audit réalisé en début de mandature Delanoë) que lui laissait la droite en 2001, la mairie a d'abord pu se servir dans les 600 millions d'euros de réserves, puis elle a explosé l'endettement de la ville en portant l'ardoise municipale des Parisiens de 1 à 2,8 milliards d'euros, tout en bénéficiant chaque année d'une taxe sur les plus-values passée avec l'explosion du marché immobilier parisien de 350 millions annuels en 2001 à 939 millions en 2008...
Une situation financière exceptionnelle qui n'a pas suffit à éponger l'accumulation des factures de la gauche au pouvoir et qui devra être complétée par une augmentation officielle et officieuse de la fiscalité des Parisiens.
Taxe d'habitation, taxe foncière, droits de mutation, taxe professionnelle, taxe de séjour, de balayage, redevance sur les terrasses, etc.... le fardeau fiscal des Parisiens s'est alourdi, d'après les calculs du mensuel économique, de +56,7% !
Cette incroyable dérive financière de la mairie de Paris et la gabegie qui l'accompagne est détayée dans ce dossier du mensuel CAPITAL de Novembre. A lire, sans modération !
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