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EN DIRECT N°15 vient de sortir !

En DIRECT avec Catherine DUMAS est un journal bimestriel d'informations parlementaires et politiques qui vous informe sur l'actualité et les prises de position de Catherine DUMAS.

"Action parlementaire", "Vie du Sénat", "Actualité du XVIIe", "Le Chiffre" et "Stop, Attention, Oui" sont des rubriques récurrentes dans cette lettre d'informations.

Bonne lecture !

Téléchargement Direct Dumas n° 15

Publicité ciblée et protection des internautes

Les internautes sont de plus en plus souvent confrontés à de nouvelles méthodes de marketing, basées sur la personnalisation des offres publicitaires en fonction des informations fournies involontairement lors de la consultation de certaines pages web.

Certains sites marchands ou communautaires, qui collectent des données personnelles pouvant indiquer des habitudes de consommation, mettent en effet ces informations à disposition de régies publicitaires proposant ensuite des offres ciblées et adaptées aux goûts des internautes.

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), qui a observé et étudié ce «profilage» des internautes, a estimé que les systèmes exploitant les préférences et caractéristiques des internautes ne sauraient échapper aux règles de protection des données personnelles, et que l'internaute devait être informé sur l'utilisation future de ces données.

En tout état de cause, celui-ci doit avoir la possibilité de s'opposer de manière simple et rapide à leur exploitation. Mais la CNIL ne dispose pas en la matière d'autorité véritablement contraignante, et ne peut que recommander aux internautes de contrôler l'utilisation de leurs données et préconiser l'adoption de bonnes pratiques chez les professionnels.

Certains États, comme le Canada, ont pris dernièrement des dispositions pour garantir le respect des informations personnelles de leurs internautes.

Aussi, Catherine Dumas a appelé l'attention du gouvernement sur le développement des pratiques de publicité ciblée sur Internet. Elle souhaitait qu'on lui indique les mesures qui pourraient être prises pour protéger les données personnelles des internautes et limiter leur utilisation commerciale en France.

 

Réponse de Mme la secrétaire d'État chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique :

En septembre 2010, la secrétaire d'État chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique a réuni dix associations professionnelles afin de signer la charte de déontologie « Publicité ciblée et protection des internautes ». Consécutive du vaste chantier lancé en 2009 sur le « droit à l'oubli numérique », elle vise à assurer une meilleure protection des internautes, d'une part, en matière de publicité ciblée, d'autre part, en ce qui concerne les blogs et réseaux sociaux.

S'inscrivant dans le nouveau cadre juridique européen que la France devra transposer avant l'été 2011, ces recommandations proposent des mécanismes innovants d'organisation collective des professionnels, destinés à recueillir et à respecter les souhaits exprimés par les internautes. Elles concernent notamment l'information des internautes, l'exercice de leurs droits en matière de publicité ciblée, le rapprochement entre les données de navigation et les données personnelles, la publicité géolocalisée, le « capping » (maîtrise de l'exposition à la publicité) et la protection des publics mineurs.

La charte recommande également de limiter la durée d'exploitation des cookies de publicité comportementale à une durée, par défaut, de 60 jours, sans toutefois exclure l'application de durées plus courtes ou plus longues, proportionnées à la durée du cycle d'achat des produits ou services.

Les dix associations signataires, réunies depuis juin 2009 sous l'égide de l'Union française du marketing direct (UFMD), représentent l'ensemble des métiers de la publicité ciblée sur les réseaux numériques fixes et mobiles : annonceurs, régies publicitaires, agences conseil en communication, entreprises de conseil et achat media, sociétés de marketing direct, moteurs de recherche, opérateurs de téléphonie mobile, éditeurs de services en ligne, e-commerçants.

A la découverte des vins du Beaujolais

Le groupe d'études "Vigne et vins" représenté par Gérard CESAR (Président) et Elisabeth LAMURE (Vice-présidente) et le "Club parlementaire de la Table Française" que co-président, Catherine DUMAS avec Gérard MIQUEL, sénateur du Lot, et Alain SUGUENOT, député-maire de Beaune, avaient décidé d'unir leurs efforts afin d'organiser, cette année, la traditionnelle fête du Beaujolais 2010 au Sénat.

Soirée réussie à la questure du Sénat au cours de laquelle les producteurs du Beaujolais, les Fromagers de France, les Charcutiers Traiteurs et Boulangers-Pâtissiers de Paris ont pu s’entretenir avec les législateurs sur les spécificités de leurs produits et les atouts des productions françaises sur les marchés étrangers.

Au cours de cette soirée et en présence du président du Sénat, Gérard LARCHER, le président de la Confrérie des compagnons du Beaujolais, Jean-Jacques TACHOIRE, et ses assesseurs, en costumes traditionnels, ont procédé à l’intronisation de Catherine DUMAS et Gérard MIQUEL.

Milan - Paris : le fil de la mode

Répondant à l'invitation de Jean-Marc de la SABLIERE, Ambassadeur de France en Italie, Catherine DUMAS participait hier, à Milan, à une rencontre franco-italienne sur les métiers de la mode (actuels et futurs) et sur un possible rapprochement entre les parcours de formation entre nos deux pays.

Les secteurs de la mode, du luxe et des industries créatives sont d'importants moteurs de l'économie française et recouvrent des enjeux stratégiques pour la France comme pour l'Italie. Ces secteurs représentent un capital savoir-faire à préserver et à développer. L'image de Paris et de Milan, hauts lieux de la mode et de la création, contribuent pour beaucoup au succès des marques, grandes maisons et jeunes créateurs.

C'est pourquoi, les représentants des Etats et des Régions Ile de France et Lombardie, les professionnels des secteurs de la mode et de la création tant italienne que française et de nombreux responsables d'établissements de formation des deux pays se sont mis autour de la table pour réfléchir ensemble aux meilleurs moyens de protéger les acquis et de trouver des synergies pour l'avenir.

En effet, si l'Italie, mieux que d'autres, a su conserver jusqu'ici la richesse de son savoir-faire et la culture de la fabrication, grace à son attachement à la culture locale et aux valeurs du territoire, la France démontre quant à elle, une véritable capacité à créer de l'identité et à diffuser avec force son patrimoine et la créativité de ses marques.

Aussi, seule la combinaison de ces deux approches, qui conjugue valeurs locales et rayonnement international, permettra de redonner toute sa force à la fabrication locale et parviendra à la réintégrer pleinement au coeur des organisations créatives afin d'en garantir la sauvegarde des métiers et des savoir-faire, l'expression de ses valeurs sociologiques et sa force culturelle.

Par ailleurs pour adapter l'enseignement actuel aux nouveaux enjeux du secteur, la France et l'Italie ont décider de progresser ensemble vers un parcours conjoint de formation technique supérieure des métiers de la mode.

La France compte désormais 101 Maitres d’art

Frédéric Mitterrand, vient de décerner le titre de « Maître d’art » à douze artisans d’art, consacrant ainsi l’excellence de leur savoir-faire et la richesse de leur expérience. Le doublement du nombre des Maitres d’art pour atteindre rapidement 200 constituait la 11^e proposition du rapport que Catherine DUMAS a remis, il y a un an, au Premier Ministre, François FILLON.

 

En devenant « Maîtres d’art », ces professionnels de l’excellence se voient décerner le titre le plus prestigieux des métiers d’art, l’équivalent des Trésors Nationaux Vivants du Japon. Dépositaires de savoir-faire rares, souvent hérités de traditions ancestrales, les maîtres d’art ont l’obligation, moyennant une aide annuelle de l’Etat de 16.000 euros pendant trois ans, de transmettre leurs connaissances et leur tour de main à un élève de leur choix.

L’ouverture à d’autres disciplines comme les arts culinaires et la possibilité pour les Maitres d’art de former plusieurs élèves successivement aideraient également au rayonnement de notre patrimoine culturel et à la sauvegarde de certains métiers.

 

Les 12 nouveaux maîtres d’art sont :

 

·         Serge AMORUSO, maroquinier designer

·         Jean-Pierre BAQUÈRE, verrier flaconneur

·         Emmanuel BARROIS, verrier d’architecture

·         Stéphane BONNEAU, modeleur sur porcelaine société Bernardaud (au titre du Comité Colbert)

·         Pierre BONNEFILLE, peintre en décor

·         Sylvie DESCHAMPS, brodeuse au fil d’or

·         Jean-Christophe FOUCHIER, joaillier créateur

·         Fabrice GOHARD, doreur ornemaniste

·         Stéphane GUILBAUD, lithographe

·         Franck SORBIER, tailleur couturier

·         Yves THÔLE, facteur et restaurateur de percussions et tambours guadeloupéens

·         Ludwig VOGELGESANG, ébéniste Art Déco

 

Télécharger le discours du Ministre 

 

Le ministre a ensuite inauguré l'exposition «Nouvelle promotion des Maîtres d'art», une sélection de créations de la promotion 2010, dans les vitrines du Palais Royal de la galerie de Valois.

 

Les promeneurs du Palais-Royal pourront donc admirer notamment un «Pot Doré», œuvre de Jean-Pierre Raynaud dorée par Fabrice Gohard ; des robes haute couture de Franck Sorbier ; une tasse commandée par Sylvain Dubuisson ou un vase commandé par Olivier Gagnère et réalisés par Stéphane Bonneau; une console et des boîtes à cigares réalisées par Pierre Bonnefille, un « meuble à Bijoux » et un fauteuil de Ludwig Vogelgesang ; des Flacons à parfum de Jean-Pierre Baquère ; un tambour Guadeloupéen d’Yves Thôle ; un porte-monnaie de Serge Amoroso ; des broderies au fil d’or de Sylvie Deschamps ; une maquette du verrier d’architecture Emmanuel Barrois ; des bagues en or et pierres précieuses de Jean-Christophe Fouchier ; cinq lithographies imprimées par Stéphane Guilbaud…

Un nouveau guide des Maîtres d’art, réunissant les 101 maîtres d’art nommés par le ministère de la Culture et de la Communication depuis la création du titre en 1994, doit paraître prochainement. Sa riche iconographie et ses textes rédigés par les meilleurs spécialistes en feront un ouvrage de référence.

 

Photo : Didier Plowy / MCC

Finale du Grand Prix des Arts de la Table à Paris

Le comité Francéclat organisera, samedi 27 novembre, à Paris, en collaboration avec la Confédération des Arts de la Table, le grand Concours national des arts de la table, gratuit et ouvert à tous, mettant au défi professionnels et particuliers, chacun dans leur catégorie.

Présidente du Jury 2010, Catherine DUMAS, remettra leurs prix aux lauréats des 2 catégories (professionnels / grand public).

Le principe du concours est de dresser, dans un temps limité, une table pour deux personnes, en disposant d’un choix de vaisselle, de verres, de couvert, de linge de table et d’accessoires proposés par les différentes marques et grandes maisons des arts de la table.

Pendant 3 mois, des épreuves régionales ont eu lieu dans 6 villes de France (Rouen, Mougins, Lyon, Toulouse, Clermont-Ferrand et Paris), pour sélectionner les meilleurs candidats qui se sont ensuite affrontés début novembre lors de 2 demi-finales à Lille et Bordeaux. Les gagnants de ces sélections s’affronteront samedi lors de la finale nationale.

Cette manifestation a pour but de valoriser et promouvoir auprès du grand public les arts de la table qui contribuent grandement au plaisir d’un bon repas, et ont une place de choix dans l’image de notre gastronomie en France et à l’étranger.

Plus d'infos sur : http://www.grandprixdesartsdelatable.fr/

 

Une Majorité rassemblée pour entrer dans une nouvelle phase du quinquennat

L’exécutif et les parlementaires de la Majorité s’engagent ensemble dans cette seconde partie du mandat présidentiel.

Neuf jours après le remaniement, Nicolas SARKOZY recevait, ce midi, les Sénateurs UMP à l’Elysée. Et, cet après-midi, c’est François FILLON qui prononçait son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, tandis que le numéro 2 du gouvernement, Alain JUPPE, se livrait simultanément au même exercice devant les Sénateurs.

L’occasion pour les responsables de l’exécutif de présenter aux parlementaires de la Majorité, la feuille de route pour les dix-huit mois qui restent à couvrir d'ici la fin du mandat présidentiel. François Fillon a placé en perspective les réformes qui vont jalonner la fin du quinquennat, tant sur le calendrier que sur la méthode.

Accueilli par une standing-ovation des députés de la Majorité, le Premier ministre a assumé son bilan et promis de poursuivre les réformes jusqu'à la fin du quinquennat. L’accueil des Sénateurs au Ministre de la Défense a été tout aussi chaleureux.

Une majorité rassemblée pour entrer dans une nouvelle phase du quinquennat.

La générosité de l'Avenue Montaigne en faveur de la "Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France " présidée par Bernadette CHIRAC

Catherine DUMAS participait, ce soir, à la 20^e édition des vendanges de l’Avenue Montaigne. Une manifestation traditionnelle qui coincidait, cette année, avec le lancement des illuminations et décorations de Noël de cette artère parisienne où il n’est pas rare de croiser Karl LAGARFELD et Martin SOLVEIG.

Marraine de ce 20^e anniversaire, Bernadette CHIRAC s’est vue remettre un chèque de la part des commerçants de l’avenue, en faveur de la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France qu’elle préside. Voir la vidéo N°1

A l’invitation de Jean-Claude CATHALAN (Président du Comité Montaigne), les invités dont François LEBEL (Maire du 8^e) et Alain DESTREM (Conseiller de Paris et dirigeant de la Société Immobilière du Théâtre des Champs-Élysées), ont pu ensuite visiter plusieurs maisons de l'Avenue Montaigne et de la rue François 1^er.

Une soirée festive et pleine de générosité. Voir la vidéo N°2

(Crédit Photo : © Francois Guenet/fedephoto.fr)

PLF 2011 : Catherine DUMAS obtient deux ans de visibilité économique et fiscale pour les entreprises des Métiers d’art !

Dans le cadre de la discussion du Projet de Loi de Finances pour 2011, la Sénatrice de Paris, Catherine DUMAS, qui a remis l’an dernier, au Premier Ministre, un rapport sur « Les métiers d’art, d’excellence et du luxe et les savoir-faire traditionnels », vient de défendre un amendement (N°I- 352) visant à obtenir une prorogation du Crédit d’Impôt Création Métiers d’Art qui devait normalement s’éteindre à la fin de cette année.

Malgré un contexte économique et fiscal délicat et le programme d’économies budgétaires en cours, la décision de proroger jusqu’en 2013 ce dispositif fiscal - vital pour le développement et la survie même de nombreuses entreprises artisanales françaises – constitue indéniablement un signal fort envoyé par l’Etat à cette filière et permet un début de visibilité pour les entreprises du secteur durement touchées par la crise.

Une filière que la très active politique gouvernementale de relance économique ne peut ignorer tant les retombées pour notre pays, aussi bien économiques que sociales, sont importantes.

D’autant que le coût de ce dispositif fiscal reste modeste, de l’ordre de 8 millions d'euros par an pour un chiffre d’affaires du secteur estimé à 8 milliards d’euros.

La mobilisation parlementaire a dépassé les rangs des groupes UMP et du Centre puisque sous l’impulsion du Sénateur Jean-Pierre SUEUR qui avait déposé un amendement similaire à celui de Catherine DUMAS, les groupes de la gauche ont apporté leur soutien à la prorogation pour deux années supplémentaires.

Le dispositif prorogé permet d’encourager l’innovation et la création et compense partiellement le handicap du coût élevé de la main d’œuvre dans un contexte de concurrence mondialisée.

Les fédérations professionnelles des Métiers d’art étaient nombreuses à appuyer la démarche engagée par Catherine DUMAS et les nombreux messages reçus par la Sénatrice, ce week-end, sont le témoignage d’un secteur économique qui se sent reconnu et prêt à relever de nouveaux défis.

Philippe GOUJON confortablement réélu à la tête de l'UMP-PARIS

Philippe GOUJON, Député-Maire du XVe, a été réélu sans difficulté, hier soir, à la tête de la Fédération de Paris, pour un quatrième mandat consécutif.

Le Comité départemental qui s'est réuni hier dans le 17e arrondissement devait départager 3 candidats. Avec une forte participation (516 votants pour 600 inscrits), le président sortant a receuilli 79.1% des suffrages, laissant à ses deux concurrents, Olivier BADELON et Dominique HAMDAD-VITRE, 15.6% et 5.3% des voix.

La fédération de Paris reste la plus importante de France et l'élection de Philippe GOUJON permet à l'UMP d'être immédiatement opérationnelle pour les campagnes présidentielles et législatives de 2012.