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Modalités de mise en oeuvre de l'étiquetage environnemental

Le 24 février dernier, Catherine Dumas avait attiré l'attention du Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les modalités de mise en œuvre de l'étiquetage environnemental. La loi «Grenelle II» introduit plusieurs dispositions relatives à l'information des consommateurs, afin de leur permettre de connaître l'«empreinte écologique» des produits manufacturés de consommation. Ces informations incluent notamment le contenu en « équivalent carbone » des produits et de leurs emballages, ainsi que la consommation des ressources naturelles ou l'impact de ces produits sur l'environnement naturel au cours de leur cycle de vie. En juillet 2012, et au terme d'une expérimentation multi-sectorielle menée pendant un an avec des entreprises volontaires, un rapport d'évaluation sera remis au Parlement. Il appartiendra alors au législateur de décider s'il convient d'abandonner, de maintenir ou même d'élargir cette obligation. Certains secteurs d'activité spécifiques redoutent néanmoins que cette nouvelle obligation ne pénalise, à terme, leur compétitivité. Ainsi, l'industrie du luxe français, fleuron de notre économie, dont le succès international repose notamment sur le prestige et l'excellence des produits, redoute l'impact de ces mesures sur l'image de la filière. La mention systématique de ces informations sur l'emballage de ces produits d'exception se révèle, en effet, difficilement applicable sans dénaturer les qualités intrinsèques et essentielles de ces produits, pour lesquels le design, le packaging et même l'imaginaire, sont des éléments fondateurs de l'acte d'achat. Si les entreprises françaises du luxe sont naturellement attentives à l'impact environnemental de leurs produits, et favorables à l'information des consommateurs, elles s'inquiètent en outre d'une éventuelle distorsion de concurrence vis-à-vis de leurs concurrents européens, non soumis à ces obligations en matière d'étiquetage. Catherine DUMAS souhaitait donc qu'elle lui détaille les différentes étapes de l'expérimentation menée sur ce sujet, qu'elle lui précise les intentions du Gouvernement et qu'elle lui indique les aménagements sectoriels pouvant être envisagés pour la mise en œuvre de cette obligation.

 

Réponse de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie : L'expérimentation nationale de l'affichage des caractéristiques environnementales des produits de grande consommation, prévue à l'article L. 112-10 du code de la consommation, commencera le 1er juillet 2011 pour une durée d'une année minimum. À l'issue d'un appel à candidatures, lancé en novembre 2010 par le ministère en charge du développement durable, 168 entreprises ont été sélectionnées. Elles constituent le panel multisectoriel d'opérations dont l'évaluation, au cours du second semestre 2012, fera l'objet du bilan transmis au Parlement. Cette expérimentation permettra au Gouvernement et in fine, au Parlement, d'identifier les difficultés liées à une généralisation du dispositif, notamment en termes de faisabilité technique, de coût, d'impact de la mesure s'agissant des produits importés, de modalités de contrôle du dispositif et de lisibilité de l'information ainsi mise à disposition du consommateur. La grande diversité des entreprises et des secteurs qui participent à l'opération permettra d'analyser plus finement les complexités propres à certaines activités. Par ailleurs, dans le cas où le Parlement déciderait de généraliser progressivement le dispositif par catégorie de produits, l'affichage environnemental s'imposerait à tous les produits concernés commercialisés en France et donc à tous les opérateurs, français ou étrangers. S'agissant de la problématique de l'étiquetage, l'article L. 112-10 du code de la consommation prévoit que le consommateur soit informé des caractéristiques environnementales des produits « par tout procédé approprié » et ne vise pas expressément un étiquetage sur le produit ou son emballage. L'expérimentation doit précisément permettre d'analyser les différents formats (données brutes, échelles de valeurs, graphiques...) et supports d'affichage (Internet, téléphonie, affichage en magasin, étiquetage...) qui seront testés afin de déterminer des modalités d'information homogènes qui soient suffisamment lisibles et accessibles pour le consommateur. Le Conseil national de la consommation (CNC) - qui a récemment adopté deux avis relatifs à la clarification d'allégations environnementales - sera saisi pour avis du bilan de cette expérimentation. L'examen des modalités d'information du consommateur constituera un axe de travail prioritaire pour cette instance.

Visite des appartements privés de Coco Chanel, 31 rue Cambon, Paris

Catherine DUMAS avait rendez-vous ce matin, avec une délégation de Conseillers de Paris, UMP et Nouveau Centre, pour une visite des appartements privés de Mademoiselle CHANEL.

Situé au 31 rue Cambon, l’immeuble est ainsi réparti : au rez-de-chaussée, le prêt-à-porter, au premier, l’espace réservé à la haute couture, au second, les fameux appartements de Gabrielle CHANEL et au dernier étage, les ateliers de Karl LAGERFELD.

Après un rapide passage par la boutique et la salle de présentation Haute Couture, entièrement redessinée par Karl LAGERFELD, dans les tonalités blanche et noire emblématiques de la marque, le petit groupe a emprunté le célèbre escalier art déco paré de centaines de miroirs qui offrait à Gabrielle CHANEL -sans être vue de ses clientes- une vue panoramique sur l’ensemble de la salle de présentation Haute Couture.

Nous avons ensuite pu pénétrer dans ce petit espace d’à peine 50 m2 via l’antichambre parée des fameux panneaux de Coromandel, en laque de Chine, que Mademoiselle CHANEL collectionnait et quel a fait découper pour les plaquer sur ses murs.

Parmi les autres trésors à découvrir dans ce temple du raffinement, on notera le célèbre lustre à pampilles dessinée par Coco et au sein duquel se cachent les deux C entrecroisés du sigle Chanel, le chiffre 5 et le G de Gabrielle. On citera également de magnifiques miroirs vénitiens, un sublime vase bleu chinois antique et même une petite cage blanche miniature qui, pour la petite histoire, inspira Jean-Paul GOUDE pour y enfermer, le temps d’une publicité, un certain oiseau de Paradis…

Un grand merci à Béatrice CHARLES-ZRIHEN (Directrice de la boutique Vendôme) et Marie-Christine VABRE (Directrice haute joaillerie Europe) pour ce moment magique et privilégié dans l’intimité de Coco CHANEL

Commémoration au Sénat de l'abolition de l'esclavage et de la traite négrière

En 2006, l'ancien président Jacques CHIRAC avait fait du 10 mai une journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions.

Ce matin, lors d'une cérémonie organisée au jardin du Luxembourg, les présidents Nicolas SARKOZY et Gérard LARCHER entourés d’un grand nombre de parlementaires dont la sénatrice de Paris Catherine DUMAS, ont commémoré l'abolition de l'esclavage et de la traite négrière, proclamée en 1848.

Le président de la République a souligné l'actualité du combat pour "l'émancipation jamais accomplie et toujours menacée.

"Pas plus que la mémoire humaine ne doit oublier la Shoah, elle ne doit oublier l'esclavage. Parce que l'une et l'autre expriment une leçon universelle", a estimé le chef de l'Etat.

C'est le 10 mai 2001 que le parlement avait définitivement adopté la loi faisant de l'esclavage un crime contre l'Humanité.

Frédéric MITTERRAND au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI

Frédéric MITTERRAND a invité Catherine DUMAS à l’accompagner lors de l’émission Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI ce soir.

Alors qu'il répondait aux questions de Jean-Michel Aphatie (RTL), Etienne Mougeotte (Le Figaro) et Eric Revel (LCI), le Ministre de la Culture et de la Communication est revenu sur la polémique liée à l'inscription de la corrida à l'inventaire des pratiques traditionnelles françaises.

Il a concédé ne pas aimer la tauromachie et n'y avoir assisté qu'une seule fois dans sa vie, il y a 40 ans...

Il a également laissé entendre que cette inscription n'était pas si importante et qu'il finirait sans doute par enlever la corrida de cet inventaire.

Déjeuner franco-chinois pour célébrer la fête de la jeunesse

Catherine DUMAS et Jean-Pierre RAFFARIN ont organisé, ce jour, en présence de l’ambassadeur de Chine en France, son excellence KONG Quan, un déjeuner « franco-chinois » préparé par les élèves de la très réputée école de cuisine Grégoire Ferrandi pour célébrer les bonnes relations franco-chinoises et la fête de la jeunesse, date importante sur le calendrier des festivités en Chine.

 

A cette occasion, l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre RAFFARIN a remis, au titre de sa Fondation, un prix récompensant une initiative favorisant les bonnes relations franco-chinoises. Le prix 2011 a été décerné à Julien GAUDFROY, jeune français installé en chine qui anime sur la TV chinoise une émission culinaire régulièrement suivie par plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs… Une vraie vedette du petit écran chinois, encore inconnu en France.

Plusieurs personnalités impliquées dans les relations franco-chinoises étaient également présentes. Notamment l’Académicienne et Secrétaire perpétuelle Hélène CARRERE d’ENCAUSSE, la chanteuse Mireille MATHIEU, Paul ANDREU l’architecte de l’Opéra de Pékin, Michel BERNARDAUD président de la marque de porcelaine éponyme ou encore Edouard COINTREAU, président d’honneur de China Food TV.

Etaient également présents, Alain BORGERS (DG du Shangri-La Paris), Pierre-Antoine GAILLY (Président de la CCIP), Jacques GIES (Président du Musée Guimet), Patrick TREMEGE (Conseiller de Paris, élu du 13^e ardt), Cyrille JAVARY (écrivain, sinologue), Richard TEXIER (peintre et sculpteur) et Philippe HOUZE (Président du directoire des Galeries Lafayette qui ouvriront prochainement leur établissement à Pékin)

C’est le Ministre du Commerce Extérieur, Pierre LELLOUCHE et les présidents des groupes parlementaires d’amitié France-Chine, Jean BESSON (Sénateur) et Michel HERBILLON (Député) qui ont conclu ce déjeuner de travail.

La Loi DUMAS-LEGENDRE votée à l’unanimité en Commission Mixte Paritaire

Réunis en CMP (commission mixte paritaire), députés et sénateurs ont adopté cet après-midi, à l'unanimité, le projet de loi DUMAS-LEGENDRE prévoyant que la règle du prix unique du livre s'appliquera à tous les sites Internet vendant des livres sous un format numérique.

Cette règle s’appliquera aux sites situés en France mais aussi hors de nos frontières. A moins que la Commission européenne ne s’y oppose… Mais, la France pour faire-valoir la clause d’extra-territorialité prévue dans la proposition de loi, compte s’appuyer sur une convention signée par l'Unesco et devrait obtenir le feu vert de Bruxelles pour contraindre Google, Amazon, Apple et l’ensemble des distributeurs présents sur Internet à respecter la loi française lorsqu’ils commercent en France, y compris si leurs serveurs sont installés hors de l'Hexagone.

Le texte élaboré devrait être voté dans les tous prochains jours par le Sénat et l'Assemblée.

La laque : une tradition familiale, chez les MIDAVAINE, dans le 17e !

Catherine DUMAS a remis, ce soir, les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite à Anne Midavaine, en présence de nombreux professionnels des métiers d’art et des élus du 17e dont le Maire, Brigitte KUSTER. 

Diplômée en chirurgie dentaire, puis en anthropologie, Anne MIDAVAINE se destinait à d’autres aventures que celles des Métiers d’art. Mais, les circonstances de la vie l’ont poussée à reprendre l’atelier familial, créé par son grand-père en 1919, dans le 17e.

Aujourd’hui, perpétuant la tradition de la laque chez les Midavaine, elle conjugue le savoir-faire au féminin, en apportant au métier ses idées, sa vision  et sa touche artistique.

Avec son équipe, dont une partie a été renouvelée par l’embauche de jeunes très qualifiés, dont certains issus de l’excellente école Olivier de Serres, elle a choisi d’orienter l’activité de l’entreprise vers le très haut de gamme.

Anne MIDAVAINE travaille donc désormais pour d’importants prescripteurs, décorateurs ou architectes, parmi lesquels Juan Pablo Molyneux, Alberto Pinto, Pierre-Yves Rochon,  et réalise des commandes pour des clients prestigieux dans le monde entier, y compris en Chine...

Elle vient même de produire des pièces exceptionnelles pour des hôtels de grand luxe comme le Shangri-la ou le Four Seasons, ainsi que pour des résidences particulières au Québec, à Moscou, à Doha, à Vienne, à Chicago, ou encore à Los Angeles.

Cette entreprise du 17e est reconnue mondialement et le travail d’Anne MIDAVAINE est très apprécié par ses pairs.

La décoration qui lui a été remise aujourd’hui récompense donc un engagement professionnel remarquable au service de l’art de vivre « à la française » et du prestige de la Capitale.