François Hollande a eu beau, dans son dernier discours de clôture en tant que premier secrétaire du parti, appeller ses "camarades" au rassemblement et à l'unité, l'université d'été du parti socialiste s'est résumée à un nouvel épisode de la "guerre des clans" entre les écuries des différents candidats.
Tractations entre le fromage et le dessert, négociations secrètes, retournements de vestes, trahisons, alliances contre nature étaient au progamme du week-end. Pas de débat d'idées, de consensus sur des thèmes forts ou sur un projet commun pour notre pays, place aux querelles de personnes et aux conflits d'égo.
Abasourdis par les rivalités et les divisions de leurs leaders, les militants socialistes sont repartis moroses de La Rochelle. Malheureusement pour eux, ce tristre spectacle va encore durer 2 mois jusqu'au congrès de Reims, et risque fortement de laisser des traces pour l'avenir...
Pour une fois, François Hollande avait pourtant eu les mots justes : "Quand on prétend diriger le pays, il faut déjà savoir se diriger soi-même". Pas sûr qu'il ait été entendu de ses petits camarades, la plupart ayant déjà quitté La Rochelle avant même son intervention, appliquant à la lettre les consignes de Madame Royal, "aimez vous les uns les autres, ou disparaissez"...
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