www.Direct-Dumas.fr

Quelle gouvernance pour la zone Euro ?

Catherine DUMAS répondait, ce matin, à l’invitation de son collègue au Conseil de Paris, Pierre LELLOUCHE, Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, pour participer à la  "Matinée de l'Europe" exceptionnelle qui se tenait, au Quai d'Orsay, autour de M. Edouard BALLADUR, ancien Premier Ministre sur le thème éminemment d'actualité "Quelle gouvernance pour la zone Euro?".

Le 17e rend hommage à son ancien maire

Le très jeune quartier des Hauts de Malesherbes s’est enrichi, en 2007, d’un gymnase qui s’intègre harmonieusement au quartier dessiné par Christian de Portzamparc. Un gymnase qui n’était jusqu’alors connu que comme le « Gymnase de la ZAC de la Porte d’Asnières », appellation suffisamment impersonnelle pour empêcher son appropriation par les habitants.

C’est pourquoi Brigitte Kuster, maire du 17^e et les élus de la majorité dont Catherine Dumas, Sénatrice de Paris, et Françoise de Panafieu, députée de Paris, ont proposé que l’établissement porte dorénavant la dénomination « Gymnase Pierre Rémond », du nom de l’ancien maire du 17^e. 

Mort en 2004, Pierre Rémond fut, effectivement, maire du 17^e de 1976 à 2001, mais aussi député de Paris de 1995 à 1997 et international de handball ainsi que gardien de but de l’équipe du Racing, ce qui conforte d’ailleurs le choix d’un équipement sportif. Pierre Rémond s’est toujours distingué par un très profond attachement au 17^e, c’est donc tout naturellement que son nom s’est imposé.

Brigitte Kuster et Jean Vuilllermoz, adjoint au maire de Paris chargé de la Jeunesse et des Sports, ont inauguré cet après-midi, en présence de Jean-François Rémond, son fils, lui-même élu du 17^e - il est adjoint chargé du Développement durable - la plaque attribuant la dénomination « Pierre Rémond » audit gymnase.

Gymnase Pierre Rémond : 27, rue Marguerite Long

Cérémonie de passation de pouvoirs à l’UNIFAB

Après dix belles années à la tête de l'UNIFAB (Union des Fabricants), Marc-Antoine JAMET, secrétaire général du groupe LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, vient de quitter la présidence de cet établissement qui s'illustre notamment par sa lutte active contre la contrefaçon.

C'est dans une ambiance fraternelle que la cérémonie de passation de pouvoirs s'est déroulée, hier soir, au siège de l'Union des Fabricants. Le nouveau président de l'UNIFAB sera désormais Christian PEUGEOT.

Deux parlementaires, la sénatrice Catherine DUMAS, pour son implication dans la défense des métiers d'art, d'excellence et du luxe et le député-maire de Cannes, Bernard BROCHANT, pour son efficacité au sein du CNAC (Comité National Anti-Contrefaçon) étaient invités à y participer.

Figuraient également parmis les prestigieux invités :

Elisabeth PONSOLLES DES PORTES, Déléguée générale du Comité Colbert,

Jérôme FOURNEL, Directeur général des Douanes et Droits indirects,

et Benoit BATTISTELLI, Directeur général de l'INPI (Institut national de la Propriété Intellectuelle)

  

Ravivage de la Flamme sous l'Arc de Triomphe

Répondant à l'invitation de Bruno de COUPIGNY, Président des écoles de Bijouterie-Joaillerie (BJOP) et du Général d'armée Bruno CUCHE, Gouverneur des Invalides et président du Comité de la Flamme,  Catherine DUMAS présidait, en début de soirée, la cérémonie traditionelle de ravivage de la Flamme sous l'Arc de Triomphe.

Présidente de l'Amicale parlementaire de la Bijouterie-joaillerie, Catherine DUMAS était entourée des élèves et apprentis des écoles professionnelles et de leurs enseignants.

En présence de nombreux élus locaux et parlementaires dont Muguette DINI, Sénatrice du Rhône (69), Jean-Claude LENOIR, Député de l'Orne (61), Bernadette PINET-CUOQ, présidente déléguée de l'Union Française BJOP et Maire d'ACCONS (07) et de Philippe DUCLOUX, Conseiller de Paris (75), Catherine DUMAS  a déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu puis a salué les porte-drapeaux et les représentants des autorités.

La cérémonie était animée par La Musique des Gardiens de la Paix et par un choeur d'enfants de l'Ecole primaire de la rue Saint-Bernard (Paris 1ée) qui a chanté la Marseillaise et conclut la cérémonie par l'Hymne à la Joie.

Un moment d'émotion, de recueillement et d'espoir en une paix durable. 

Première Rencontres Parlementaires des EPV - Entreprises du Patrimoine Vivant

A l’initiative de Catherine DUMAS, Sénatrice et Conseillère de Paris, et en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers et son Président Alexis GOVCYAN,  le Palais du Luxembourg a accueilli hier, jeudi 8 avril, la première édition des « Rencontres parlementaires des Entreprises du Patrimoine Vivant », placée sous le haut-patronage de M. Gérard LARCHER, Président du Sénat.

Cette rencontre, a réuni un grand nombre de députés et sénateurs de toutes tendances politiques, autour des membres de la Commission nationale et des responsables d’Entreprises dîtes du Patrimoine Vivant (EPV), un label très sélectif créé en 2005 pour soutenir et valoriser les savoir-faire français, remarquables ou rares.

Aujourd’hui, le label EPV fédère près de 700 entreprises sur tout le territoire national.

Trois tables rondes se sont tenues en présence de plusieurs entreprises labellisées afin d’apporter, aux législateurs présents, un éclairage pratique sur les réalités économiques de leurs secteurs et sur les dispositifs à mettre en place pour les aider à se développer :

· « Les EPV, piliers de la qualité de la vie à la française, bénéficient déjà de certaines mesures de soutien de la part de l’État » ;

· « Les EPV, un patrimoine inestimable fragilisé par la situation économique » ;

· « Les EPV, des PME de main d’oeuvre qui peuvent constituer un laboratoire de la politique de développement territorial ».

La rencontre a été conclue par Hervé NOVELLI, secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation.

Le passant de Vienne...

Catherine DUMAS, accueillait, hier soir, dans le salon pourpre du restaurant du Sénat, son ami Christian MILLAU, pour la présentation à la presse de son dernier ouvrage, « Le passant de Vienne », publié aux Editions du Rocher.

Célèbre critique gastronomique et promoteur du guide des tables françaises « Gault & Millau », il est aussi un véritable passionné d’Histoire. Le roman, qu’il a dédicacé à l’occasion de cette conférence-cocktail, s’inspire directement de la jeunesse artistique, à Vienne, d’un certain Adolf…

L'Autriche, Christian MILLAU la connait depuis 1937. Il avait alors dix ans. Dans son livre, il raconte donc, un peu de ses souvenirs d'enfance, mais surtout, a-t-il indiqué à ses hôtes :

"l'histoire d’un clochard sans importance, qui bourrait, ses souliers troués, de papier journal et qui incarnera le Mal absolu et mettra le feu à l’Univers. Sa jeunesse est une énigme. A partir de ce que l’on sait ou croit savoir, j’ai écrit ce roman dont l’essentiel est vrai. L’accessoire, je l’ai inventé ! ».

 

A lire : l'excellent article de Bertrand de SAINT-VINCENT, rédacteur en chef au Figaro. Téléchargement Article Le Figaro

Séance de Questions d'Actualité : Catherine Dumas interroge le Ministre de l'Intérieur sur les vols "à la portière"

A l’occasion de la séance de Question d’Actualité au Gouvernement cet après-midi au Sénat, Catherine Dumas a souhaité interroger Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur, sur la recrudescence des vols dits « à la portière » et sur les moyens mis en œuvre pour lutter contre ces pratiques.

Voici le texte intégral de cette question :

« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mes chers collègues,

Ma question s'adresse à Monsieur Brice HORTEFEUX, Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales.

Monsieur le Ministre,

On déplore ces derniers mois en région parisienne une recrudescence très marquée des vols dits « à la portière », qui consistent à arracher les effets personnels des automobilistes à l’arrêt, en ouvrant leur portière ou en brisant les vitres de leur véhicule.

Les délinquants, très souvent recrutés parmi les mineurs, sont très mobiles dans le tissu urbain car juchés sur de puissantes motos, et profitent de l’effet de surprise et de la congestion du trafic pour mettre la main, en quelques secondes, sur un butin parfois conséquent.

Ces vols sont tantôt comptabilisés comme des « vols à la roulotte » quand ils réussissent, tantôt comme une dégradation de véhicule quand ils échouent. En outre, dans la majorité des cas, ces vols ne sont pas considérés comme des vols avec violence... alors qu’ils sont naturellement vécus comme tel.

Pour l’année 2009, la Préfecture de Police de Paris a recensé 1.022 cas sur l’ensemble de l’Ile-de-France. Mais ce serait, selon d’autres estimations, près de 120 de ces délits qui seraient commis, chaque mois, pour le seul département de la Seine-Saint-Denis.

Les victimes de ces agressions sont soigneusement ciblées, puisqu’il s’agit le plus souvent de femmes seules, de touristes étrangers en transit vers la capitale, ou encore des utilisateurs de voitures de location « pistées » depuis les aéroports. Les secteurs à risques sont eux aussi bien délimités aux communes limitrophes de Paris, dans « l’entonnoir » naturel que représentent l’arrivée aux portes de Paris et l’accès au boulevard périphérique.

Outre le sentiment constant d’insécurité dans ces zones pour nos concitoyens, ces pratiques sont particulièrement néfastes pour la réputation et l’attractivité de notre capitale. Pour les victimes, le traumatisme de l’agression et la perte brutale de leurs effets personnels est renforcé par la lourdeur des procédures administratives pour la reconstitution des documents officiels.

Ces pratiques sont donc aujourd’hui un fléau, contre lequel il importe de lutter et de réagir avec la plus grande fermeté.

Pouvez-vous nous présenter, Monsieur le Ministre, les mesures qui vont être prises pour accentuer la lutte contre cette forme accrue de délinquance ? Pouvez-vous nous préciser les adaptations législatives qui peuvent être envisagées afin de renforcer l’arsenal juridique et renforcer les sanctions contre ces pratiques traumatisantes ?"

examen du projet de loi sur le "Grand Paris" au Sénat

Le Sénat débutait hier après-midi l’examen du projet de loi sur le « Grand Paris ». Lors de son intervention au cours de la discussion générale, Catherine Dumas a souhaité mettre l’accent sur deux aspects très concrets de ce dossier : le nécessaire développement des transports publics sur le secteur Clichy-Batignolles, et l’implantation d’un « territoire de la création » en Seine-Saint-Denis.  

Retrouvez ci-dessous le texte de son intervention en séance :

« Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Monsieur le rapporteur, Mes chers collègues, 

Le texte que nous examinons aujourd’hui est d’une importance capitale, puisqu’il vise à redéfinir et redessiner l’espace urbain et socio-économique de l’Ile-de-France, et plus largement, celui de notre pays. Il ne concerne pas uniquement l’avenir des 11 millions de franciliens, mais bel et bien celui des 65 millions de Français.  

Comme vous l’avez démontré, et comme cela a été fort justement complété par notre rapporteur Jean-Pierre Fourcade, dont je salue le formidable travail, ce texte répond à la volonté forte du Président de la République pour la définition d’un nouveau modèle de développement. Il pose les bases pour permettre à notre pays, et à la « Ville lumière », de continuer à rayonner sur le 21ème siècle.

Il est de notre responsabilité d’élus de répondre aux attentes fortes, et légitimes, de nos concitoyens. Nous  devons, au delà des plans d'architectes, des schémas administratifs et des mécanismes de gouvernance, rendre compréhensible pour chacun les avancées offertes par ce projet, et les réalisations concrètes, qui impacteront leur vie quotidienne.

C’est pourquoi je souhaiterais aujourd’hui mettre plus particulièrement l'accent sur deux « facettes » du projet, qui sont, à mes yeux, révélatrices de la façon dont le Grand Paris pourra transformer le quotidien de nos concitoyens.

Tout d’abord, votre projet de loi fournit, Monsieur le Ministre, des outils techniques et juridiques qui devraient permettre d'avancer rapidement dans la réalisation des chantiers prioritaires, notamment pour concilier l'urgence des transports publics et les contraintes du développement urbain.

Je pense ici aux contrats de développement territorial, signés entre les communes et l'Etat, qui définissent les objectifs d'intérêt général, en matière de développement économique, d'aménagement urbain, de logement et de déplacements.

Je suis, en tant qu'élue parisienne, particulièrement attentive à ce que le projet prenne en compte les réalités des flux de déplacements, et permette l'amélioration des dessertes de la zone centrale, qui concentre, à elle seule, 90% des trajets en Ile-de-France.

Le prolongement de la ligne 14 au nord, vers la mairie de Saint-Ouen, et les nouvelles possibilités d'interconnexions qu'il apporte, constitue dans ce cadre une réelle avancée. Ce nouvel axe traverse le 17ème arrondissement, qui vous le savez, m'est très cher.

La gare de la porte de Clichy doit être rénovée et agrandie pour accueillir la liaison « Météor », et organiser l’interconnexion avec le RER C. Le futur tracé doit non seulement permettre d'améliorer la desserte de ce secteur très peuplé, mais également constituer le futur « poumon » du nouvel aménagement des terrains Clichy-Batignolles.

Je vous rappelle qu’à terme pas moins de 25 000 personnes viendront vivre et travailler dans ce secteur. Ce projet, constitue l'une des dernières opportunités d'aménagement foncier dans Paris intra-muros, et va permettre de « recoudre » le territoire, en reliant la Plaine Monceau aux Batignolles et aux Epinettes.

Sur cet emplacement, le plus grand « éco-quartier » de Paris doit voir le jour. En voici les principales composantes : un parc de 10 hectares, plus de 3000 logements, des équipements scolaires, des commerces, des bureaux et, bien sûr, la future Cité judiciaire, annoncée par le Président de la République le 29 avril 2009 dans son discours sur le Grand Paris.

Les perspectives de développement autour de la future gare de la porte de Clichy sont donc très nombreuses. C’est un secteur stratégique, qui mérite assurément une volonté politique, et une action forte des différents acteurs.

Brigitte Kuster, Maire du 17^ème arrondissement, vous a fait part à plusieurs reprises de son souhait pour qu’une réflexion soit menée sur ces terrains, notamment par les dix cabinets d’architectes, et pour que ce territoire soit pris en compte dans le cadre de la loi.

Dans la continuité de ce qui a déjà été engagé,  je demande donc aujourd’hui solennellement qu’un contrat de développement territorial soit conclu entre l’Etat et la Ville de Paris, et ce dès l’entrée en vigueur de la présente loi, dans les conditions énoncées par l’article 18.

Je souhaite également, Monsieur le Ministre, attirer votre attention sur la nécessité d’associer pleinement la municipalité et le Maire d’arrondissement, à la réalisation de ce projet de grande ampleur, qui transformera en profondeur le visage du 17^ème arrondissement.

Le second point que je souhaite mettre en valeur concerne les métiers de l'artisanat d'art et de la création.

En effet, au sein des 8 grands pôles d'activité définis dans le projet, figure, sur le secteur de la Plaine Saint-Denis, l'implantation et le développement d'un « territoire de la création ».

Ce pôle, qui s'appuiera sur le très riche « tissu » existant d'entreprises, d’artistes et de créateurs, ambitionne de devenir une référence mondiale de l'innovation, sur des secteurs porteurs de croissance et d'attractivité, comme les nouvelles technologies ou les industries du divertissement.

Parallèlement à ce « cluster » de la création « high-tech », les travaux engagés par la mission territoriale ont également permis d’identifier les nombreux savoir-faire traditionnels existants sur le territoire, et qu’il convient de fédérer.

Ainsi, il nous faut encourager la création d'un centre de l'artisanat d'art sur « l'îlot du cygne » au cœur de la ville de Saint-Denis. La réhabilitation de cet espace de 6000 m2, en plein centre historique, permettra de développer la vocation économique et touristique de ce territoire.

Ce centre favorisera également l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes, avec, par exemple, la transmission de métiers rares comme ceux du bronze.

Je soutiens également le projet de modernisation des Puces de Saint-Ouen autour des métiers de la restauration et de la création contemporaine. La rénovation de ce lieu emblématique, autour d’une « résidence d’artistes » et d’un centre de la création, où pourront collaborer les designers et les étudiants de l’école des Beaux-arts de Saint-Ouen, est tout à fait souhaitable.

Ces projets très concrets démontrent assurément l'utilité du Grand Paris, et sa valeur ajoutée en tant que catalyseur d'énergies autour de réalités bien tangibles sur nos territoires, pour l’emploi, la formation de nos jeunes ou encore la culture.

Pouvez-vous, Monsieur le Ministre, nous présenter les perspectives de développement de ce pôle de la création, et le calendrier prévisionnel de leur mise en œuvre ?

Pour conclure, je dirai que ce texte ambitieux exploite parfaitement les atouts existants du territoire francilien, et les place dans une perspective de développement équilibré, rationnel et durable.

Il répond efficacement à la vision dynamique exprimée par le Président de la République, pour notre capitale, pour la région Ile-de-France et pour notre pays.

Je lui apporterai donc tout mon soutien. Je vous remercie. »

Projet de prolongement de la ligne E du RER : Catherine Dumas interroge Dominique Bussereau

Catherine Dumas intervenait ce matin à l’occasion de la séance de questions orales au Gouvernement. Elle a souhaité interroger Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, sur le projet de prolongement de la ligne E du RER.

Retrouvez ci-dessous le compte-rendu intégral de cette intervention et de la réponse ministérielle :

M. le Président. La parole est à Mme Catherine Dumas, auteur de la question n° 0801, adressée à Monsieur le Secrétaire d’Etat en charge des Transports.

Mme Catherine Dumas. Monsieur le président, Monsieur le Ministre, mes chers collègues,

Le projet de prolongement du RER E à l’ouest de Paris consiste à relier la gare d’Hausmann-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie, en passant par la Défense.

Au-delà de la nécessité de relier ces territoires, ainsi que les pôles économiques de l’est et de l’ouest, ce projet a également pour objectif de « désaturer » la ligne A du RER.

Ce prolongement nécessitera la construction de nouvelles infrastructures souterraines, avec la création de nouvelles gares, en fonction du tracé qui sera finalement retenu.

Trois tracés différents sont à l’étude, dont deux prévoyant la création indispensable d’une gare dans Paris intra muros, implantée soit Porte Maillot, soit Porte de Clichy.

Il semblerait toutefois, compte tenu des données chiffrées présentées par le STIF, que le tracé prévoyant un arrêt à Porte de Clichy ne puisse finalement être retenu.

C’est pourquoi aujourd’hui l’arrêt Porte Maillot me semble donc incontournable.

Au regard de l’attractivité économique autour de la Porte Maillot, avec notamment la présence du Palais des Congrès, la desserte de cette zone par la seule ligne 1 du métro n’est plus aujourd’hui suffisante pour faire face au flux croissant d’usagers et de visiteurs.

Ce projet, dont le coût est estimé entre 2,2 et 2,8 milliards d’euros, doit réellement permettre une meilleure desserte du territoire parisien, permettant d’améliorer et de faciliter la vie quotidienne des Franciliens.

La phase de consultation du public doit débuter cette année, et le début des travaux est prévu pour l’année 2013.

Je souhaiterais, Monsieur le Ministre, que vous me précisiez le calendrier, les modalités et l’état de la procédure de choix définitif du tracé, ainsi que vous m’indiquiez les dispositions qui vont être prises pour garantir l’amélioration de la desserte du secteur Porte Maillot, qui, vous le savez, m’est très cher en tant qu’élue du 17^ème arrondissement. 

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'État.

M. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports. Madame le sénateur, le prolongement du RER E, appelé ligne Eole à l’ouest de la région parisienne, est un sujet prioritaire.

A l’occasion de son discours du 29 avril 2009 sur le Grand Paris, le Président de la République a indiqué que « le chantier Eole (Saint-Lazare / Défense) devait viser l’objectif 2017 ».

Le Syndicat des Transports d’Ile-de-France, en tant qu’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, et Réseau Ferré de France, en tant que maître d’ouvrage des opérations de développement du réseau ferré national, ont saisi conjointement la Commission Nationale du Débat Public le 18 décembre 2009. Cette commission a décidé, le 3 février 2010, qu’un débat public serait organisé sur ce projet et qu’il serait animé par une commission particulière du débat public.

Désormais, RFF et le STIF établissent un dossier qui servira de base pour le débat. Je souhaite ainsi que ce débat puisse débuter à l’automne 2010. Il durera quatre mois. Le schéma de principe de l’opération pourrait ensuite être arrêté en 2011 et les études être conduites pour un début des travaux à l’horizon 2013.

S’agissant du tracé, trois options de tracé du tunnel de Hausmann/Saint-Lazare jusqu’au secteur de La Défense ont été retenues dans le cadre du projet. Une de ces options retient effectivement le principe d’un arrêt à la Porte Maillot, avec la création d’une gare nouvelle. Ces différents scénarios seront débattus lors du débat public, qui permettra à l’ensemble des acteurs concernés, dont au premier rang les élus, d’exprimer leurs arguments en faveur d’un tracé.

En tout état de cause, l’amélioration de la desserte de la Porte Maillot constitue un enjeu impératif, notamment du fait de la présence du Palais des Congrès. Elle bénéficiera à plus court terme de l’automatisation de la ligne 1 du métro, dont la réalisation est en cours, et qui devrait concerner l’intégralité de la ligne en 2012.

M. le Président. La parole est à Mme Catherine Dumas.

Mme Catherine Dumas. Je vous remercie de cette réponse, monsieur le Ministre.

Je suis en effet, en tant qu’élue parisienne, particulièrement attachée à ce que tous les projets structurants de transports, qu’ils soient mis en place tant dans le cadre du STIF, ou dans celui du Grand Paris, intègrent les réalités des flux de déplacements en Ile-de-France, et permette l'amélioration des dessertes de la zone centrale.

Je serai attentive pour que le cœur d’agglomération (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), qui regroupe, sur seulement 5% du territoire francilien, plus de 50% de la population, 70% des emplois de la région, et qui enregistre 90% des déplacements, ne soit pas délaissé dans les futurs projets d’aménagement. 

 

Inauguration d’un musée à ciel ouvert dans le XVIIe arrondissement

Catherine DUMAS participait, hier soir, avec les élus du XVIIe arrondissement dont le Maire, Brigitte KUSTER, et la députée du XVIIe, Françoise de PANAFIEU, à l’inauguration d’un véritable musée à ciel ouvert, à l’angle de la rue de Prony et de l’avenue de Wagram.

Profitant d’un vaste programme de rénovation d'une façade d’immeuble, les initiateurs du projet ont eu l’idée d’en profiter pour exposer sur plus de 2000 m2 de bâche pas moins de 89 toiles d’artistes. Par ailleurs, au pied de la façade, carte blanche avait été donnée à d’autres artistes, pour la soirée, afin qu’il créé leurs œuvres devant le public venu nombreux pour cette première parisienne.

L’ensemble de ces œuvres seront vendues, à l’automne, au profit de l’association parisienne « Paris Tout P’tits » qui œuvre pour aider matériellement des familles démunies ayant des enfants en bas âge.